Traditions et coutumes

Les coutumes et traditions varient selon les personnes et les lieux qui composent chaque quartier ou localité, parmi les plus importants de La Havane sont :

  • La Cérémonie du Coup de canon de 21h

    Le bruit d'un coup de canon, de la forteresse de San Carlos de la Cabaña, annonce à Havaneros qu'il est neuf heures du soir. Jusqu'en 1863, lorsque les murs qui entouraient et protégeaient La Havane des attaques des corsaires et des pirates se sont effondrés, ce coup de canon indiquait la fermeture imminente des portes de la ceinture de pierre.

  • Le tour à l'arbre Ceiba dans Le Templete

    Le 16 novembre 1519, à l'ombre d'un ceiba qui existait du côté nord-est de ce qui serait la Plaza de Armas, la première messe fut célébrée à La Havane et la première mairie fut constituée. Marquez la date de fondation de la ville. Des milliers de personnes chaque année à cette date font le tour de l'arbre ceiba et demandent des souhaits.

  • Le pèlerinage au sanctuaire de San Lázaro (17 décembre)

    Annuellement dans la deuxième et la troisième semaine de décembre pour rendre hommage au saint qui est populairement considéré comme miraculeux, en faveur des malades.

  • Le carnaval de La Havane

    C'est l'une des fêtes les plus attendues à Cuba. Chaque année, en été, ce gigantesque festival populaire est célébré avec la participation de comparsas et de chars sur la côte de La Havane.

  • Toucher du doigt et de la barbe du Chevalier de Paris

    Le Chevalier de Paris apparaît devant la façade de la Basilique Mineure du Couvent de San Francisco de Asís, Calle Oficios. Ce personnage populaire était un célèbre vagabond qui a commencé son voyage à travers la ville dans les années 50 du XXe siècle, un type de Quichotte havanais dont le vrai nom était José María López Lledín. Il avait l'habitude de s'habiller en noir et a laissé sa marque et sa légende dans des espaces différents à La Havane. Sa sculpture, comme celle d'Hemingway, appartient également à l'artiste José Villa Soberón. L'index de sa main droite et sa barbe brillent d'une manière particulière, car les gens les caressent au passage, comme s'il s'agissait d'un faiseur de miracles. On dit que toucher le doigt et la barbe du chevalier de Paris attire la chance.